Dans une habitation, les pertes de chaleur ou déperditions thermiques sont de véritables fléaux. Sources de la surconsommation d’énergie, elles engendrent également une sensation d’inconfort à l’intérieur de vos pièces. Pour y remédier, il faudra améliorer l’isolation de la maison. Mais alors, quel type d’isolant thermique faut-il utiliser pour les travaux ?
Qu’est-ce que les déperditions thermiques ? D'où proviennent-elles ?
Comme son nom l’indique, une déperdition thermique désigne une perte de la chaleur accumulée à l’intérieur d’un logement ce qui aura pour conséquence de faire baisser la température au sein des pièces de la maison. En d’autres termes, la chaleur fournie par votre chauffage file vers l’extérieur ainsi, votre intérieur ne sera pas chauffé comme il le devrait.
Pour retrouver une température ambiante, il faudra donc pousser le chauffage au max, entraînant par la même occasion une surconsommation d’énergie et une facture exubérante. En règle générale, les pertes de chaleur sont causées par les combles perdus et le toit (30 %), les murs et la ventilation (20 %), les menuiseries (15 %), le plancher bas (10 %) ou encore les ponts thermiques (5 %).
Dans ce cas, vous devrez vous pencher sur ces structures pour optimiser l’isolation de votre maison. Avant d’entamer des travaux, pensez à faire établir un audit énergétique afin de connaitre les sources des déperditions puis trouvez les solutions à privilégier selon la situation.
Le lambda pour déterminer les performances d’un isolant
Le choix de l’isolant thermique à utiliser pour améliorer le confort thermique d’une habitation devra dépendre de la zone à travailler, mais aussi de la technique d’isolation employée. Ainsi, c’est plutôt le lambda ou coefficient de conductivité thermique (indiqué en Watts/milli kilomètre) d’un matériau qu’il faudra considérer lors de la décision. Plus ce chiffre est important et plus le matériau sera un conducteur de chaleur.
Parmi les matériaux les plus conseillés, on peut citer :
. Le polyuréthane avec un lambda 9000 fois supérieur à celui du cuivre
. Le bois : résineux sec (près de 0,14 W/mK) et feuillu humide (plus de 0,19 W/mK)
. La brique : légère et sèche (près de 0,23 W/mK) ou lourde et humide (1,60 W/mK)
Choisissez le matériau selon les zones travaillées
Pour l’isolation des murs extérieurs dans les régions humides, les isolants recommandés sont la ouate de cellulose ou la laine de mouton puisqu'elles absorbent très bien l’humidité. Si vous envisagez en fait de poser des pare-vapeur pour protéger l’isolant naturel, pensez aux plaques de gypse-cellulose.
En réalité, l’idéal serait de demander un devis et de comparer les solutions proposées par un professionnel afin d’éviter les mauvais choix. Les caractéristiques de l’isolant thermique devront en effet s’adapter à l’environnement et définies selon les contraintes présentes.